La série tant attendue Fenix 7 de Garmin est désormais disponible, après des mois de rumeurs, de photos divulguées et de spéculations sur ses caractéristiques. Les Garmin Fenix 7, 7S et 7X (ainsi que leurs différentes versions) sont désormais une réalité, avec un écran tactile, une utilisation plus facile et de meilleures performances.
Dans cet article approfondi, j’essaierai d’expliquer les principales différences entre les trois nouvelles éditions disponibles : Standard, Solaire et Solaire Zafiro. J’analyserai également les principales nouveautés (écran tactile, amélioration solaire ou la fonction d’entraînement « Stamina ») qui pourraient nous amener à envisager de remplacer notre ancienne Fenix.
Types de Garmin Fenix 7 : Standard, Solaire et Zafiro (Saphir) :
Standard | Solar | Sapphire | |
---|---|---|---|
42 mm | Fenix 7S (700 €) | Fenix 7S Solar (800 €) | Fenix 7S Sapphire Solar (900 à 1000 €) |
47 mm | Fenix 7 (700 €) | Fenix 7 Solar (800 €) | Fenix 7 Sapphire Solar (900 à 1150 €) |
51 mm | – | Fenix 7X Solar (900 €) | Fenix 7X Sapphire Solar (1000 à 1200 €) |
De plus, les principales différences de caractéristiques en fonction de l’édition sont les suivantes :
- Standard : inclus la musique, Garmin Pay (paiements sans contact), cartes téléchargeables, antenne WiFi, écran tactile et une mémoire de 16 Go.
- Solaire : comprend tout ce que propose l’édition Standard, ainsi que des panneaux de charge solaire intégrés, et une lampe torche sur la version 7X de 51 mm.
- Saphir : en plus de tout ce que propose l’édition Solaire, il ajoute le GPS multi-bandes, le double de mémoire avec 32 Go, un verre en saphir, une lunette en titane, et également une lampe torche si vous choisissez le modèle 7X. De plus, le modèle Saphir est livré avec des cartes TopoActive préchargées de votre région, mais je vous en parlerai plus en détail dans les nouveautés.
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Maintenant que nous savons exactement ce que sont chacun des Fenix 7, voyons ce qu’ils offrent, quelles sont les nouveautés et tous les détails et le potentiel qu’ils ont.
Nouveautés et caractéristiques de la Garmin Fenix 7
Quoi de neuf dans cette version tant attendue ? Eh bien, plusieurs choses valent la peine d’être mentionnées :
Écran tactile.
Enfin, non seulement parce que la concurrence (Suunto 9 Baro, Vertix ou Grit X) avait déjà des écrans tactiles depuis des années, voire la série Vivoactive/Venu de Garmin elle-même les avait dès le départ, mais surtout parce que c’est peut-être le modèle qui bénéficie le plus de l’écran tactile en raison de la carte routable intégrée aux profils sportifs en extérieur. Il est désormais facile de se déplacer sur la carte ou de zoomer sur une zone pour voir si un sentier est proche ou si le chemin que nous empruntons mène quelque part, sans avoir besoin d’utiliser les boutons ou d’accéder à des sous-menus.
De plus, les cinq boutons ne sont pas perdus, ce qui signifie que nous pouvons tout faire avec les boutons ou de manière tactile, et ce, quand nous le voulons, grâce au verrouillage/déverrouillage rapide de l’écran tactile (en appuyant simultanément sur DOWN et START). C’est sans aucun doute le principal avantage de choisir cette nouvelle édition du Fenix, si nous utilisons réellement la cartographie que cette montre nous offre en montagne, la navigation tactile facilitera grandement le travail d’orientation.
L’écran tactile est désactivé par défaut dans tous les profils sportifs et répond à une touche (sélection), au balayage vers le haut et vers le bas (défilement dans les menus et les écrans), au geste de maintenir enfoncé une donnée de l’écran de la montre (accès au widget) et au balayage vers la droite pour revenir en arrière. Si nous couvrons l’écran de la main, nous revenons directement à l’écran de la montre et la luminosité diminue.
D’après les vidéos de manipulation réelle que j’ai pu voir, la manipulation est assez fluide, même avec des gants ou un écran mouillé.
Configuration des profils sportifs à partir des réglages dans l’application.
Un autre « Enfin » presque aussi important que celui de l’écran tactile précédent. Garmin rejoint enfin la configuration depuis Garmin Connect, en fait, Polar, Suunto ou Coros ne permettent de configurer que les profils sportifs, leurs écrans ou les alertes depuis leurs applications mobiles.
Avec ces nouveaux Fenix 7, la configuration depuis l’application mobile Garmin Connect s’étend aux profils sportifs.
Jusqu’à présent, nous ne pouvions choisir dans l’application ceux que nous voulions voir sur la montre, maintenant il est possible d’entrer dans chacun d’eux et de configurer à la fois le nombre et le type d’écrans et les données qu’ils afficheront, ainsi que les réglages du profil sportif lui-même : alertes, passage automatique, type de carte, utilisation du bouton « retour », etc.
J’espère seulement que la configuration ne devienne pas confuse et que si je change quelque chose sur la montre après l’avoir configuré d’abord dans l’application et vice versa. Il n’est pas non plus clair pour le moment que Garmin l’implémente sur les Fenix 6, mais ce ne serait pas difficile et cela plairait toujours aux futurs acheteurs de ce modèle ou des modèles à venir.
Stamina : capacité de résistance à l’effort en temps réel.
Garmin introduit dans les Fenix 7 le concept de « stamina », que beaucoup d’entre vous connaîtront en le voyant dans de nombreux jeux vidéo (barre de vie ou d’endurance), pour nous aider à gérer efficacement notre résistance à l’effort lors de sports comme la course à pied et le cyclisme. Et uniquement pour les profils de course à pied et de cyclisme, car la stamina potentielle, c’est-à-dire le temps/distance que nous pouvons tenir à un certain rythme, est calculée en fonction de notre VO2max.
Bien que le terme « stamina » puisse sembler étrange, en fin de compte, cette nouvelle fonctionnalité nous indiquera combien de résistance (%), de temps ou de distance je peux maintenir au rythme actuel, en fonction des données antérieures de VO2max (stamina potentielle) et du rythme cardiaque (effort) que je déploie actuellement.
Si nous nous voyons comme une voiture de type « hybride », il sera assez facile de comprendre l’explication que nous donne Garmin. En tant que voiture/athlète, nous avons un moteur, un poids, un réservoir de carburant et une certaine performance, mais dans tous les cas, plus nous allons vite ou plus la pente est raide, plus nous consommons d’essence (plus de battements cardiaques, moins de distance parcourue). De même, nous avons tous une limite de vitesse ou de pente où cette augmentation de la consommation s’accélère et notre autonomie diminue de plus en plus rapidement (le mur se rapproche de plus en plus rapidement).
Mais en tant que voiture hybride que nous sommes, lorsque nous freinons en descente, le moteur électrique régénère de l’énergie en augmentant l’autonomie réelle (lors des pauses entre les entraînements, les zones de marche ou dans les descentes ou en fin de peloton à vélo).
Cependant, même avec cette possibilité de régénération (repos), l’autonomie (capacité de résistance en course à pied ou en cyclisme) diminue et n’est pas infinie. Et si nous accélérons beaucoup en montée (intervalles, course ou montée), il se peut que nous épuisions complètement le carburant et que nous devions pousser jusqu’au sommet. Peu importe ce que nous rechargions ensuite en descente ou au ravitaillement, nous ne pourrons plus retrouver le rythme précédent (coup de mou).
À mon avis, je pense que c’est une façon plus simple de comprendre cette donnée de VO2max, qui nous était souvent inconnue, et nous savions seulement qu’elle augmentait lorsque nous nous entraînions mieux (plus varié et plus constant dans le temps), et qu’elle diminuait lorsque nous ne faisions pas les choses tout à fait correctement. Maintenant, nous n’avons plus un numéro comme 47, 56 ou 68, mais plutôt un temps ou une distance théorique d’effort continu.
Au-delà des entraînements courts et intenses, où je pense que notre disposition mentale à l’effort joue aussi un rôle, je trouve intéressante cette nouvelle mesure en tant qu’indicateur à surveiller de temps en temps lors de sorties de certaine distance, que ce soit en course sur route, en trail ou en cyclisme, où nous ne savons souvent pas quand il faut ralentir le rythme pour ne pas s’épuiser prématurément.
Pour commencer à utiliser cette nouvelle métrique de performance, il faudra attendre que la montre nous fournisse des données de VO2max, c’est-à-dire faire des entraînements de course en enregistrant la fréquence cardiaque en extérieur et des activités de cyclisme avec un capteur de fréquence cardiaque et de puissance pendant au moins une ou deux semaines.
Amélioration de la charge solaire.
Si dans les éditions solaires précédentes des Fenix 6, nous avions une contribution à l’autonomie grâce à la charge solaire presque anecdotique par rapport à l’autonomie déjà offerte par ces modèles : en mode montre connectée (+14 %) ou en mode GPS (+10 %), dans cette nouvelle édition Fenix 7, la technologie Power Solar a été améliorée, et elle a également été ajoutée aux modèles avec un verre plus résistant dans une nouvelle version « Power Sapphire ».
Cette amélioration est principalement due non pas au verre lui-même, mais à l’augmentation de la taille de l’anneau intérieur (qui entoure l’écran) où sont situées les cellules photovoltaïques à haut rendement.
De même, dans les modes de fonctionnement avec une charge de travail plus faible (par exemple : GPS sans systèmes de navigation GNSS de support), l’effet « solaire » sera proportionnellement plus important que dans d’autres modes avec une charge de travail plus élevée (lecture de musique ou GPS avec multibande), où la consommation est si élevée qu’ils ne parviennent pas à profiter de cette assistance solaire à moins que les conditions soient très favorables.
Ce n’est pas la panacée, c’est-à-dire que nous n’aurons pas une autonomie infinie, mais en atteignant des pourcentages d’environ 20 % d’assistance solaire dans la plupart des modes de la montre, nous ressentirons vraiment ce supplément solaire (même si nous devons payer ce « supplément » quoi qu’il en soit en achetant un modèle avec une lunette sombre).
UP AHEAD (informations sur les prochains points de trajet),
La fonction «UP AHEAD» (À venir) permet enfin de voir la distance aux points de trajet que nous créons le long d’un trajet sur Garmin Connect (application, site web et bientôt sur komoot) de manière indépendante des indications de virage.
Cela a été une demande de nombreux utilisateurs depuis des temps immémoriaux, car il n’était pas possible d’isoler facilement (voici une méthode) les waypoints que nous créons pour indiquer un point de ravitaillement ou un certain point de coupe dans la compétition, par rapport au reste des indications du trajet fournies par la montre.
Maintenant, si nous activons la nouvelle vue «À venir», nous aurons des informations sur la distance aux prochains points du trajet accompagnées d’une icône normalisée en fonction du type de point créé (eau, premiers secours, gels, etc.).
La création de points de trajet est vraiment simple. Nous chargeons, éditons ou créons un itinéraire sur Garmin Connect (site web ou application), puis nous allons simplement dans le menu d’options et choisissons « Ajouter des points de trajet ». Un menu s’ouvrira où nous pourrons choisir le type de point que nous voulons créer parmi les catégories disponibles : génériques, ravitaillement (nourriture, gels, eau, …), cyclisme (ascension de 1ère catégorie, sprint, …), personnels, lieux remarquables (pont, belvédère, …) ou obstacles (passage à niveau ou danger), et une fois choisi, nous pourrons le placer sur la carte. Et ainsi de suite avec tous les points que nous voulons.
L’utilité est indéniable et compte tenu des autres fonctions et des capacités des Fenix, la question ne peut être que pourquoi cette fonction n’a-t-elle pas été ajoutée bien plus tôt et pourquoi elle n’est pas également présente sur les Edge de cyclisme, évitant ainsi à de nombreuses personnes de coller une feuille de papier sur leur capteur de puissance avec ces informations.
C’est une autre des fonctions que Garmin devrait absolument intégrer à la série Fenix 6.
Gestionnaire de cartes (Map Manager) et mise à jour via le Wi-Fi.
Une autre nouveauté de la série Fenix 7 de Garmin est une gestion des cartes via un nouveau sous-menu « gestionnaire de cartes » plus intuitif que ce que nous avions jusqu’à présent (une liste avec le nom du fichier de chaque carte). De plus, les Fenix 7 sont préchargées avec les cartes Topoactive de chaque continent, des cartes de ski avec plus d’informations sur les pistes et des cartes de tous les terrains de golf.
Une autre nouveauté est la mise à jour et le chargement des cartes directement depuis la montre via le Wi-Fi (pendant que la montre se recharge). Jusqu’à présent, nous devions nous rendre sur un PC/MAC et les mettre à jour via Garmin Express en connectant la montre par câble, ce que nous pouvons toujours faire si nous sommes un peu pressés (et si nous avons de l’espace sur l’ordinateur), car la mise à jour des cartes via le Wi-Fi n’est pas aussi rapide qu’un téléchargement sur le téléphone.
Une fois que nous ouvrons le gestionnaire de cartes, nous verrons que nous avons des cartes disponibles à télécharger pour l’Amérique du Nord, l’Europe, le Japon, la Chine, l’Australie, l’Afrique, la Corée, … et pas seulement celles de la région dans laquelle nous avons acheté la montre. Cependant, gardez à l’esprit que seules les versions Zafiro Solar avec 32 Go peuvent les télécharger toutes, tandis que pour les versions de 16 Go (Standard/Solar), nous devrons choisir uniquement les continents où nous nous déplaçons le plus (si c’est le cas).
En ce qui concerne leur utilisation en navigation, il semble (d’après les vidéos déjà disponibles) que la navigation soit plus fluide et qu’il y ait moins de retard lors du chargement de l’image lorsque nous nous déplaçons sur la carte.
Retouche du design de la lunette et du bouton de démarrage.
Nous continuons dans la lignée des dernières années et la série Fenix 7 nous propose les mêmes trois tailles (ø42, ø47 et ø51 mm) et pratiquement le même design que la série Fenix 6. Les bracelets en silicone avec fixation QuickFit de 20, 22 et 26 mm sont maintenus, ainsi qu’un aspect « montagnard » qui est un peu plus discret dans la version plus petite 7S.
Le principal changement dans la conception réside dans l’extension de la lunette métallique vers la zone des attaches. Quatre « bras » sortent de la lunette ronde pour couvrir les attaches du bracelet, de sorte que nous ne voyons plus de parties non métalliques en face. Un autre changement de conception concerne la relocalisation des vis qui reliaient la lunette au boîtier en polymère renforcé de fibres. Elles ne sont plus dans la couronne elle-même (dans le cas du F7/7X), mais dans les attaches du bracelet.
Le dernier changement de conception est plus fonctionnel qu’esthétique, car deux mini barrières ont été placées de chaque côté du bouton de démarrage pour rendre sa pression plus difficile, évitant ainsi qu’une activité soit accidentellement mise en pause en le frôlant.
Localisation multi-systèmes (tous) – Multi-fréquence (versions Solar Zafiro).
Dans cette série Fenix 7, Garmin utilise la nouvelle puce GPS de Sony avec un positionnement multi-bandes ou multi-fréquences et une compatibilité avec tous les systèmes GNSS existants (GPS, GLONASS, GALILEO, Beidou et QZSS), bien que l’option de double multi-fréquence ne soit disponible que sur les modèles SOLAR ZAFIRO (plus coûteux).
Avec cette nouvelle puce GPS, les options de positionnement GPS sont un peu différentes de ce à quoi nous étions habitués jusqu’à présent :
- Sans GPS : pour les activités en intérieur ou les activités en extérieur où nous n’avons pas besoin de mesurer la distance parcourue.
- GPS seulement : c’est-à-dire seulement le système de satellites GPS (États-Unis).
- Tous les systèmes : active plusieurs systèmes de satellites (GNSS), augmentant la précision dans des environnements difficiles et réduisant le temps d’acquisition du signal par rapport à « GPS seulement », mais nous ne choisissons plus si nous voulons GPS+GLONASS ou GPS+GALILEO, c’est la montre elle-même qui choisit en fonction des satellites disponibles.
- Tous les systèmes + MULTIBAND (ZAFIRO) : active plusieurs systèmes de satellites sur plusieurs bandes de fréquences, permettant de corriger les erreurs de positionnement dans des environnements ou des situations difficiles où les signaux des GNSS sont faibles (zones boisées ou en raison de phénomènes atmosphériques) ou où des signaux réfléchis se produisent (gorges, parois montagneuses ou zones urbaines), au prix d’une consommation de batterie plus élevée.
- UltraTrac : enregistre les points de trace et les données du capteur avec une fréquence temporelle plus basse.
Le mode GPS « préféré » peut être défini à la fois dans les paramètres système, de sorte que chaque profil le choisisse par défaut, ainsi que individuellement dans chaque profil sportif en extérieur.
Au-delà de discuter pourquoi Garmin a restreint cette option sur les modèles SOLAR, déjà chers en soi, ou du moins pourquoi il ne l’a pas laissée sur le Fenix 7X Solar à 899 €, la question serait de savoir si cela vaut la peine d’opter pour les modèles Zafiro SOLAR qui ont cette option de fréquence DUAL. Comme pour presque toutes les décisions, cela dépend de chaque utilisateur, de sa zone d’entraînement habituelle et de son budget.
FlashLight / Lampe de poche LED (uniquement sur le Fenix 7X)
C’est la nouveauté qui a été le plus vivement mise en avant lors de la présentation et en même temps la nouveauté qui a fait l’objet de nombreuses plaisanteries sur les réseaux sociaux : « une lampe frontale à 900 € », « WTF » ou « Homer qui conçoit la nouvelle Fenix ». Mais au-delà des blagues, cette mini-lampe de poche située entre les bracelets du Fenix 7 sera ce qui sera le plus utilisé au quotidien par tout utilisateur. Et je ne dis pas cela pour défendre Garmin, mais parce que presque tout le monde utilise rétroéclairage de l’écran de la montre lorsque nous entrons dans une pièce sombre, ou la lampe de poche LED de notre téléphone portable lorsque nous voulons chercher quelque chose dans l’obscurité.
Sur le plan technique, Garmin a inclus une zone de LEDs (deux blancs et un rouge) entre les attaches supérieures du bracelet. Lorsque la lampe de poche est activée, elle nous permettra de voir dans l’obscurité (jusqu’à une certaine distance et en fonction de l’intensité) comment nous sommes vus par les autres.
On peut activer la lampe de poche directement depuis le menu de contrôle ou en faisant un double tapotement rapide sur le bouton LIGHT pour activer le dernier mode d’éclairage configuré. Dans les paramètres de la lampe de poche, nous pourrons choisir le type de lumière (blanche ou ROUGE), l’intensité de la lumière blanche (4 niveaux) et le mode clignotant (Fixe/Clignotant). De même, le mode clignotant permet également de régler la vitesse du clignotement.
Un aspect intéressant de cette lampe de poche est son intégration dans les fonctions de sécurité, car il est possible de programmer la lampe de poche pour qu’elle clignote selon un motif de secours lorsque la montre détecte un incident, et qu’elle affiche à l’écran les informations de notre contact d’urgence.
Une autre fonctionnalité ou mode de fonctionnement est le mode « Cadence » pour la course, dans lequel la lumière blanche s’active pour éclairer devant nous et la lumière rouge pour que nous soyons vus pendant que nous courons, en fonction de notre mouvement de bras.
Est-ce étrange de le voir sur une montre GPS à 899 € ? Oui. Allons-nous utiliser la lampe de poche tous les jours ? Plusieurs fois. Peut-elle nous sauver d’une situation dangereuse ? Bien sûr. Est-ce que cela en fait déjà la peine d’acheter la Fenix 7X Solar ? Non, du moins pas seulement pour cette raison.
Nouveau CHIPSET GPS, Moniteur de fréquence cardiaque et Processeur.
Pour conclure les innovations de cette nouvelle série Fenix 7, je tiens à rappeler qu’il s’est écoulé près de trois ans depuis la sortie de la Fenix 6 à l’été 2019 et que la technologie continue d’évoluer. En plus du nouveau chipset GPS, la Fenix 7 intègre la dernière version du moniteur de fréquence cardiaque optique ELEVATE (4e GEN), avec une précision similaire dans le suivi de la fréquence cardiaque mais une plus grande fiabilité dans la mesure de la saturation en oxygène dans le sang. De plus, le boîtier arrière de la montre a été modifié en ajoutant un rebord pour protéger le verre du capteur optique.
Concernant le processeur interne, il a également dû être amélioré, ne serait-ce que pour des raisons de renouvellement cyclique de la technologie. On note une légère amélioration en termes de fluidité lors de la navigation entre les écrans, ainsi qu’une plus grande capacité à effectuer des tâches intelligentes (par exemple : accéder directement aux widgets en touchant les données spécifiques affichées sur l’écran de la montre).
Les autres nouveautés, bien qu’il y en ait d’autres (graphiques des temps estimés, nouveaux profils, …), ne sont pas aussi remarquables, mais nous les commenterons dans les sections respectives des fonctionnalités de la montre.
Quelles nouveautés seront intégrées à la série Fenix 6 ?
Eh bien, très probablement aucune des nouveautés qui dépendent du matériel (écran tactile ou multifréquence) ni des principales (endurance, cartes via Wi-Fi, …) du moins pas dans l’immédiat. Pour le moment, la première mise à jour qui arrive sur les Fenix 6…
En tant qu’utilisateur d’une F6x Pro, écoute J.L. Garmin, donne-moi au moins la personnalisation des profils depuis l’application et la nouvelle fonction UP AHEAD, je ne te demande pas plus, et je te jure que d’ici un an ou deux, je passerai au Fenix 7 SOLAR LTE que tu as dans le tiroir.
Opinion finale : Est-ce que l’achat d’un Fenix 7 en vaut la peine ?
Il faut dire que le Garmin Fenix 7 est probablement la montre la plus avancée et polyvalente du marché pour les sports en extérieur. Et je dis la plus complète parce qu’au final, elle convient à tout.
Il est donc important de déterminer si vos entraînements sont aussi intenses et extrêmes au point de nécessiter ce type de montre.